En France, il existe des lois qui régissent l’équipement obligatoire à moto. Ce matériel est prévu pour aider à sauver la vie d’un motocycliste quelles que soient les circonstances… Panne, chute, collision… Le risque d’accident pour les conducteurs de moto est particulièrement élevé et se trouve environ douze fois plus important que le risque d’accident pour un conducteur de voiture. Par conséquent, les tenues de plage avec sandales, les débardeurs et shorts de bain ont au mieux de la place dans la valise en moto. Pour ne prendre aucun risque sur la route et rester visible de nuit comme de jour, voici les 5 équipements obligatoires à moto et les sanctions auxquelles vous vous exposez en cas de non-respect de ces mesures.
Sommaire
1. Un casque intégral (de préférence)
Le conducteur d’une moto, d’un quad ou d’un cyclomoteur et la personne transportée par ce type de véhicule motorisé à deux-roues sont tenus de porter obligatoirement un casque de protection pendant la conduite. Ce dernier doit répondre aux conditions techniques appropriées.
La réglementation ne précise pas quel type de casque un motocycliste doit avoir. Il peut choisir entre un modèle ouvert, intégral, ou tout-terrain. Cependant, nous vous recommandons vivement d’opter pour un casque moto intégral qui vous assure une protection maximale en toutes circonstances.
De plus, avant d’acheter, vous devez vérifier que le casque répond aux normes de sécurité. En France et en Europe, il doit répondre à la norme Européenne ECE R22-05. La présence d’un certificat Européen ECE R22.05 garantit que le casque a été testé selon des points stricts et offre un niveau de sécurité minimum.
Si vous roulez sans casque ou que votre passager n’en porte pas, vous vous exposez à la perte de trois points sur votre permis de conduire et une amende forfaitaire de classe 4 de 135€.
Attention : Après une chute sur la tête, le casque ne doit plus être utilisé ! L’effet d’amortissement peut être perdu après l’impact.
2. Des gants certifiés CE
Le seul moyen de limiter les conséquences d’un accident est de porter des vêtements de protection adaptés. Un casque, une veste et un pantalon de moto (y compris les protections), des bottes et des gants font partie de tout bon équipement de protection, même en été.
Que ce soit à scooter ou à moto, le port de gants est désormais obligatoire depuis le 20 Novembre 2016. Cette mesure a été prise en raison d’un trop grand nombre de blessures liées à son absence courante sur les motocyclistes. En effet, lors d’un accident, les motards amortissent automatiquement leur chute avec leurs mains. Par conséquent, les gants de moto doivent absolument avoir une protection contre l’abrasion sur la paume des mains et un rembourrage à l’extérieur des doigts. De bons vêtements de protection devraient être une évidence pour chaque motocycliste, s’il y a bien un point sur lequel il ne faut pas faire d’économies à moto, c’est celui-ci.
Pour vous assurer de leur bonne composition, optez pour des gants certifiés CE qui présentent d’excellents amortis et une bonne résistance aux déchirements et brûlures.
Comme dans le cas du non-port de casque, des sanctions routières s’appliquent en cas de contrôle sans que vos mains soient correctement équipées. Une amende de troisième classe d’une montant de 68 euros et le retrait d’un point sur votre permis de conduire. Attention, la personne que vous transportez peut également être verbalisée.
3. Un gilet haute visibilité
En plus des vêtements de protection, un « gilet jaune » avec des bandes réfléchissantes est devenu un équipement réglementaire obligatoire de tout motocycliste depuis l’entrée en vigueur de la loi sur le port du gilet haute visibilité édité au 1er Janvier 2016.
Il est vrai que cet équipement n’est peut-être pas le summum de l’élégance et du style, mais cela a un impact énorme sur la visibilité d’un motard sur la route.
Si vous attachez une grande importance à votre apparence et que par exemple, les emblèmes de votre club seraient masqués par le gilet, vous pouvez choisir une ceinture réfléchissante façon bordier. Celui-ci est plus discret, peut être facilement retiré et caché, et permet de conserver l’idée première du gilet réfléchissant : être visible à distance.
En revanche, en cas d’accident ou de panne, le gilet jaune doit être obligatoirement enfilé afin de rendre le motard plus visible et alerter les autres usagers de la route d’un danger potentiel.
En cas de contrôle routier par les forces de l’ordre, si vous ne portez par le gilet jaune, vous êtes passible d’une amande de classe 4 d’un montant de 135 euros. En cas de défaut ou d’absence d’équipement sur vous mais que vous l’avez dans vos sacoches ou coffre de rangement, l’amande est alors de première classe et vous obligera à payer 11 euros.
4. Des éclairages en bon état
La réglementation définit également le type d’ éclairage qu’une moto doit avoir. L’équipement obligatoire d’une moto ou de tout véhicule motorisé à deux-roues doit comprendre au minimum :
- Feux de croisement
- Feux de route
- Des clignotants
- Feux de freinage
- Feux de plaque d’immatriculation
- Phares de position avant et arrière
- Et éventuellement des catadioptres arrière autres que les triangles.
De plus, la réglementation autorise l’installation supplémentaire de feux antibrouillard avant et arrière, de réflecteurs avant et arrière, de feux de jour et de secours.
Note : Il est très important que les ampoules utilisées sur la moto soient homologuées.
Un mauvais fonctionnement de l’éclairage moto ou un non-respect de ces obligations légales pour circuler vous expose à des contraventions et une immobilisation du véhicule si vos phares sont défaillants ou inexistants.
5. Des plaques d’immatriculation homologuées
Les plaques d’immatriculation font partie de l’équipement obligatoire d’une moto. Elle doit être présente uniquement à l‘arrière du véhicule et être conforme au format 21 cm x 13 cm mis en vigueur le 1er juillet 2017.
En effet, depuis cette date, les véhicules motorisés de deux ou trois roues et les quads doivent obligatoirement porter ce type de plaques uniques et toutes réglementées par le même format. Elles doivent être également correctement éclairées avec un feu de plaque arrière afin de permettre de vous identifier même lors d’un déplacement nocturne.
En cas de circulation avec un immatriculation non conforme, illisible ou amovible, vous vous exposez à une sanction et une amande de quatrième classe d’un montant de 135 €.